Le massacre du Puits d’Enfer

Publié le par Ecurie du Marais

 

Jour de Pentecôte traditionnel au Puits d’Enfer aux Sables d’Olonne, notre rendez vous annuel sous le soleil auprès de la piste qui domine la mer d’un bleu vert sublimé par de minuscules voiles blanches.

Un bonheur !

 

L’espoir était au rendez-vous :

-          4 pilotes sur la piste dont le retour de notre Joël Ducept qui n’avait pas touché un volant depuis plus de 10 ans.


-          La Clio de Christophe et Aurélien encore un peu froissée mais prête à en découdre

 

Il y avait bien eu quelques petites contrariétés :

-          du samedi et dimanche de course attendu, nous sommes passés à un petit, tout petit, dimanche.

-          Le seul slalom à augmenter son engagement et à être plus cher que les autres alentours.

 

Nous avons eu notre éclat de rire et il venait bien sûr de Joël, car il nous a fait un scratch le Joël…, aux essais … Il en était tout surpris, éberlué, en consultant la feuille de temps, nous l’avons pour les archives …

L’explication est venue ensuite tout le monde faisait 2 tours, il n’en a fait qu’un !!


Et voilà que l’on commençait à pointer du doigt les lacunes énormes de cette organisation :

-          La communication aléatoire entre la direction de course et les pilotes, les moyens de communication à bout de jambes, moulinets de bras servaient de sémaphores ambigus et rythmaient les contrordres fous.

-          Et la communication encore avec le manque de hauts parleurs sur la piste. Les spectateurs avaient du mérite à tenter de suivre quelque chose. Mais lorsque l’on se trouvait sous l’un des deux seuls engins, là personne ne s’entendait plus penser.

-          Et la communication toujours avec listes d’engagés et programme  introuvables. Bien malin qui pouvait dire qui était qui.

-          Alors on a vu 4 voitures en même temps sur la piste et puis plus rien du tout et des voitures qui ont fait 3 tours et d’autres qui n’en ont fait qu’un.

-          A noter dans les annales, voilà bien la seule manifestation du genre qui n’avait pas la moindre odeur de frites parce qu’il était bien impossible d’y manger un morceau, l’unique buvette n’avait pas grand-chose à proposer. Il fallait aller en ville.

-          Et ce pauvre circuit !, on ne lui avait pas fait grande toilette, des trous, des bosses, des tiges, des ronces et des fougères mal rasées ou pas rasées du tout.

-          Les spectateurs ne s’y sont pas trompés qui repartaient, qui ne revenaient pas de se sustenter au dehors, et de ceux qui, d’habitude, squattaient le long des grillages maintenant éventrés, personne ne tentait de voir ce qui se passait de l’autre côté et ne cherchait à passer par les nombreux affaissements.

 

Et puis, il y a eu la casse, la déception chez Christophe et Aurélien, la Clio a à nouveau lâché du berceau et du cardan,

 

Nous, spectateurs, nous sommes partis vite, vite, tristes, tristes d’un si piteux spectacle

Inès

81 classés /92 engagés : quelques résultats

 

Bost  Julien finit 1er au scratch en 1’40’’32

Gouzerh Laurent, 2ème  en 1’41’’63

Vallet Jean Jacques 3ème  en 1’42’’76

Aurelien finit 31ème, 5 de groupe et 3 de classe en 2’02’’46

Christophe finit 39ème,10 de groupe et 5 de classe en 2’04’’90

Thomas finit 68ème  20 de groupe et 3 de classe en 2’12’’74

Joël finit 79ème  21 de groupe et 4 de classe en 2’20’’35

 

 

 

Publié dans Nous y étions

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